Bonjour à tous,
le début d'année a été fertile en bruits divers... Le pot du Buckland 001 a choisi ce moment pour percer sous la rouille. Bon, le silencieux, je savais, une zolie rustine obturait un placard de corrosion qui s'étendait d'année en année.
Mais ce début février a déclenché les grandes manoeuvres, la bonne épouse assurant que ça puait, que le bruit de la douce mélopée des pistons était différent . Voui, elle a dit ça ! Elle était bien placée pour le savoir, juste à côté du tube à misères. Avec mauvaise foi, j'assurais qu'il n'en était rien, que son odorat n'était plus ce qu'il était et autres affirmations oiseuses sur la sensibilité des oreilles capricieuses, mais néanmoins féminines.
Comme j'ai toujours le dernier mot (Oui, ma chérie...) et pour en avoir le coeur net, j'ai vérifié... et dégagé la tresse d'isolant autour du collecteur. Enfer et putréfaction, corrosion et désolation ! Le tube du 4ème cylindre était sectionné net au niveau de la platine, laissant s'exhaler des mâles senteurs et de virils décibels. Echappement on ne peut plus direct !
De quoi donc ! Depuis 1982, le britannique acier avait résisté, pour se laisser aller sur des terres frenchies ?
Par bonheur, il existe à quelques pas de la maison un artiste du tube, du TiG et de l'inox.
https://www.facebook.com/metalsfusion/
Sus à l'atelier du Stradivarius de l'échappement... la veille de la confinitude républicaine, laïque, obligatoire et antidérapante.
Pas de pot !!!
Les semaines de relégation étant derrière nous, l'atelier s'est remis au turbin, le travail est terminé.
Jouez hautbois , résonnez musettes, voici le travail... Beau boulot et joli son, à un coût modéré.
Bernard, facteur en tubes et attrapes.