ENTRE COTES D ARMOR ET MORBIHAN

Mûr de Bretagne, le temps d’un dimanche, fut notre point de ralliement. Venus de tous les départements de Bretagne, rendez-vous place de l’église


situation géographique
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%BBr-de-Bretagne

11H30, les spyders sont garés, les retrouvailles ou présentations faites, il est d’un commun accord temps de s’accorder un moment au chaud autour d’un café réconfortant. Il faut bien reconnaître qu’il fait friquet en cette matinée de début novembre ! Petit bistrot envahi de tout ce groupe et les yeux du patron en étoiles…
Voici midi qui sonne et il est temps de se diriger vers la crêperie où Rodolphe a réservé une grande tablée.
Petite salle, bonne installation : les gars d’un côté, les filles de l’autre, le tout d’un commun accord. Très bonne ambiance et assiettes généreuses, galettes copieusement garnies au goût de chacun suivies de desserts qui font saliver rien que d’y penser !

photo " lascar"

http://sejourscountry.pagesperso-orange.fr/site_mur.htm


Timing oblige, il est temps de partir faire notre balade. Direction le lac de Guerlédan. Petites routes sinueuses au milieu de bois, arbres dont les feuilles couvrent généreusement la chaussée. Le lac apparaît au loin. Encore un peu de chemin à faire avant d’accéder à la rive. Nous passons devant un gigantesque élevage de pigeons, attaquons une descente et nous voici sur le site du lac.
L’endroit est visiblement préservé et offre l’occasion d’une promenade qui doit être prisée, peu importe la saison.
Le lac de Guerlédan, vaste étendue d’eau de 400ha, qui s’étire sur 12km de Mûr de Bretagne à Gouarec, occupe le lit du Blavet canalisé depuis la construction du barrage de Guerlédan. 17 écluses furent englouties. Les plus courageux d’entre nous sont descendus voir le barrage de Guerlédan Il s’agit d’une centrale hydroélectrique située sur les communes de Saint Aignan dans le Morbihan et de Mûr-de-Bretagne dans les Côtes-d'Armor.
De type Barrage-poids, sa construction a duré 7ans de 1923 à 1930. Placé sur les eaux du Blavet, il mesure 45m de haut, 206m de longueur de crête et retient un volume de 55 millions de m3 d'eau sur une étendue de 400 hectares formant ainsi le Lac de Guerlédan.
Sa mise en eau a englouti plus de 12 km de la vallée du Haut Blavet. Lors des vidanges du lac, on peut découvrir, telle la ville d'Ys engloutie, l'ancienne vallée, avec ses maisons éclusières, son halage, ses jardinets, ses écluses et déversoirs.

je n'ai pas de photos pour cette partie ,mais je vous conseille peut être ce lien ?
http://www.capbreizh.com/pratique/guerledan/guerledan.htm
A l'origine, le projet prévoyait la construction d'une échelle d'écluses en parallèle au barrage afin de maintenir le trafic fluvial sur le Canal de Nantes à Brest. Cette initiative n'a jamais abouti, divisant ainsi le canal de Nantes à Brest en deux tronçons de navigations : à l'Ouest, la branche finistérienne et à l'Est, la branche Loire Atlantique et morbihannaise De fait, il accéléra l'abandon progressif du canal déjà mis à mal par l'arrivée du chemin de fer dans le centre Bretagne.
Nous voyons au loin sur notre route une écluse, le canal, de la verdure, du calme. De nombreux sentiers de randonnée permettent aux amateurs de profiter au mieux du lieu. L’ensemble est bien entretenu et met en évidence une bio diversité permettant à chacun de satisfaire un centre d’intérêt.

Nous voici repartis, direction l’abbaye « Bon Repos ». Le ciel n’est qu’une alternance de soleil et de grains. La luminosité changeante rend ce monument, en cour de restauration depuis de nombreuses années, à la fois imposante et austère. La partie restaurée laisse présager de la beauté de l’ensemble lorsque les travaux seront achevés.




Face à la forêt de Quénécan, à la confluence du Blavet et du Daoulas et en bordure du canal de Nantes à Brest, rayonne cet imposant joyau de l’architecture du Centre Bretagne : l’abbaye cistercienne de Bon Repos. Fondée par Alain III de Rohan et sa femme Constance de Bretagne, elle connut des périodes de crise et de prospérité auxquelles la Révolution mit un point final. Tombée peu à peu en ruine, elle fait l’objet depuis plus de 20 ans d’un grand chantier de restauration par l’association « Les Compagnons de l’abbaye de Bon Repos ». Elle propose en outre un vaste programme d’animations culturelles (art contemporains, expositions) et visites toute l’année.
Le ciel n’est qu’une alternance de soleil et de grains. La luminosité changeante rend ce monument, en cour de restauration depuis de nombreuses années, à la fois imposant et austère. La partie restaurée laisse présager de la beauté architecturale de l’ensemble lorsque les travaux seront achevés.





http://pharouest.ac-rennes.fr/e220032R/pigeon/bideau/doc/colombierbonrepos.htm



deux photos du groupe que nous devons à Eric ,a vous de le retrouver






Visite terminée et habillage en cours ! Il pleut et il faut se protéger. De retour à Mûr de Bretagne, nous faisons les pleins d’essence afin d’être tranquilles pour le retour. L’heure de la fin de journée a sonné et il est temps de penser à rentrer chez soi, d’autant que la nuit tombe vite. Voici une excellente journée terminée ! Peut être est-ce la dernière de la saison alors vivement le printemps. Salut à vous toutes et tous !
martine et patrick

Merci Patrick pour ce petit compte-rendu bien sympa.
J'ai fait aussi ce petit parcours il y a quelques années en Voxan, routes superbes, paysages magnifiques et monuments extraordinaires, j'y ai laissé mes deux pneus et j'ai du rentrer sur la pointe des roues tellement c'était abrasif là bas.

Quand aux "Galettes", cela dépend des régions, dans certains coins, ce sont des Galettes (noir ou froment) et dans d'autres des crêpes (noir ou froment) alors que pour nous, les estrangers, la galette est au blé noir et la crêpe au froment.
Le principal est d'avoir un Billig, non ?

A+ Gilles, amateur pas tenté.

Merci Patrick pour le partage , j'aime les renseignements fournis à chaque fois concernant les lieux et les monuments historiques , cela complète bien le petit voyage que tu nous offres .

Passionnant tout ça et très bien raconté
Merci Patrick

Baboon (gros ignare en histoire de France)